Fushigi Yume
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 Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku

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Kohaku Nonoké

Kohaku Nonoké


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MessageSujet: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeDim 16 Sep - 9:03




Comment ça je regarde trop de films ?
« Eiji & Kohaku »



~ One Republic - Stop and Stare


Je marchais depuis déjà 3 bons quarts d'heure, les mains dans les poches de mon sweat à la fermeture grande ouverte. Non pas qu'il fasse particulièrement chaud, mais bon, c'est juste l'habitude. Mes pieds foulèrent les pavés. Je revins à la réalité et levai la tête. Le quartier abandonné se dressait devant moi. Je n'y étais jamais allée, mais on disait qu'à la nuit tombée, l'endroit grouillait de mages et de vampires cachés dans les recoins sombres, prêts à vous sauter dessus, et... bon, okay, j'exagère peut-être un peu. Comment ça, je regarde trop de films ? Tss, c'est dans vos têtes !
J'hésitai un moment à faire demi-tour et rentrer chez moi, dans ma petite maison oubliée du bois des brumes. Je consultai ma montre : 20h20. Quelqu'un pense à moi. Le ciel s'était paré de teintes orangées depuis quelques dizaines de minutes maintenant, et le paysage commençait à s'assombrir, lentement mais sûrement. Je ne sais pas ce qui me passa par la tête à ce moment là, mais j'avançai en sautant de dalle en dalle, jusqu'à ce que le pavage se fasse plus régulier. Je déambulai dans les rues désertes, observant, détaillant chaque maison, chaque bâtiment en ruine, sursautant à chaque ombre, la plupart en provenance directe de mon imagination. J'attachai mes cheveux en queue de cheval haute, et m'arrêtai pour tenter de déterminer quelle direction j'allais prendre ensuite. En le faisant au Am-stram-gram, je tombai sur une ruelle à ma droite. Je m'y engageai prudemment. C'était une petite rue sombre coincée entre 2 maisons. Soudain, un truc volant non identifié me fonça dessus en lâchant un petit cri perçant. Je me baissai vivement et l'évitai de justesse. Je me relevai pour le voir disparaître dans la pénombre. Une chauve-souris. J'ai eu peur d'une chauve-souris...
Je décidai de faire demi-tour et retournai sur l'axe principal. Je continuai d'avancer, prudemment, en alerte, bondissant à moitié à chaque bruit suspect. Non mais franchement, qu'est-ce que je fous là, alors que je pourrais être bien au chaud chez moi ? Qu'est-ce qu'il m'a pris ? J'ai vraiment des idées connes parfois, oui oui, je sais. J'y peux rien, c'est naturel chez moi. Malgré tout ça, je m'éloignai de plus en plus de mon cher chez-moi en poursuivant mon chemin. Parce qu'en plus d'avoir des idées connes, je suis conne. Si, si, j'vous assure. Je jetai un coup d'œil à ma montre. 20h40. Il allait me falloir au moins 1 heure et demie pour rentrer, si je continuais comme ça... La nuit commençait à tomber légèrement. Je me décalai pour être dans l'ombre des murs, c'est moins visible et plus discret.
Je commençai à me demander s'il n'aurait pas été plus judicieux de faire demi-tour avant que la nuit ne tombe vraiment. Je m'arrêtai et jetai un regard vers le ciel. Je serai jamais rentrée avant la tombée de la nuit, de toute façon... Je me décidai enfin à rentrer, quand j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai brusquement. Le chat noir s'hérissa en crachant « Kssh ! », puis repartit aussi sec. Je soupirai. Je flippe vraiment pour rien ce soir... Détends-toi Koha'.


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Eiji Hirawa

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeJeu 20 Sep - 6:50

Viens mon chou ...


Le Soleil se couchait lentement mais vraiment lentement. Sa lumière disparaissait peu à peu de ma chambre, laissant place à l’obscurité du couché de Soleil. Mains dans les poches de mon pantalon, je regardais les ombres se dessiner sur le parquet. Soupirant, je me retournais et m’avançais vers une petite porte en bois noir. Je l’ouvris et entrais dans la petite salle de bain. Je me dirigeais, alors, vers le grand miroir au dessus du lavabo et me contemplais. J’étais toujours surpris quand je voyais mon reflet où que ce soit. Mes yeux devenus rouge me troublaient vraiment. Mon sourire, qui avait toujours été parfait, était perturbé par deux petites canines pointues. Que dirait ma sœur si elle me voyait ainsi ? Elle aurait peur de moi … Mes mains se serrèrent en deux poings à la pensée de la jolie brunette. Ses traits si fins, sa peau si blanche, ses yeux si bleus … Je fermais les miens devenus si rouge et me forçais à inspirer/expirer. Mes lèvres tremblaient en pensant à une personne assez proche d’elle, capable de lui faire du mal. Notre frère. Je l’avais beaucoup de protégé et il m’avait tué. Très bon merci. Comme quoi. N’empêche, j’avais vraiment été surpris. De nous trois, il avait été le plus féminin. Oui, je doute beaucoup de son orientation sexuelle en ce moment. Enfin, il m’avait tué et je m’étais retrouvé ici. Dans ce monde totalement grotesque avait un abruti de fantôme comme président, roi ..? Je sais pas trop ce que c’est, à part une sale gamine. Ou du moins, je vois pas trop et j’ai pas envie de savoir. Mes muscles se détendirent enfin et je me regardais de nouveau. Sans trop vraiment savoir ce que je faisais, je mis mon poing gauche dans le miroir. Il se cassa et, bien sur, blessa ma main. Je la ramenais vers moi, mon visage n’exprimant aucune émotion. Je me dirigeais vers la trousse de soins dans un coin de la salle et m’enroulais un bandage autour de ma main. Je soupirais et me rendis compte d’un truc. Mes lèvres tremblaient sous la colère que je ne sentais pas. Je fermais les yeux pois les rouvris. Je devais sortir. J’avais faim et le sang me calmerait.

Mains dans les poches, j’avançais. Je ne savais pas trop où aller mais je voulais pas rester chez moi. En plus, il fallait que je trouve une zone peuplée pour trouvé une jolie proie. Le truc, c’était que j’étais complètement paumé quand je mettais un pied en dehors de ma forêt. Je secouai la tête. Ou aller ? Ou aller ? Je savais pas où j’étais … Tant pis. Mais comment allais-je faire pour rentrer ? Merde, c’est vrai … Oh, j’allais bien trouver un hôtel ou un truc du genre pour la nuit. Ouais, c’est ca. Mon ventre se mit à gargouiller et je grimaçais. On aurait dit un tremblement de terre, oh. Je portais ma main blessée vers l’estomac et appuyais dessus. Bien sur, si je continuais, j’allais vomir et j’allais me trimballer avec un ogre à la place du ventre. Je souris et plaçais mes mains derrière ma tête. Mon sourire se tordit en une petite grimace craquante et je pus apercevoir une petite blondinette s’éventer de sa main. Je dévoilais alors mes crocs. Elle glapit et partit en courant. Loin. Très loin. Je m’esclaffais. C’était vraiment quelque chose de marrant. J’aimais faire peur aux gens et ma nouvelle condition me le permettait assez bien. Je secouais la tête puis la levai. J’inspirais un coup. Ca faisait du bien. L’air était frais mais pas trop. C’était un air d’automne, quoi. J’arrivais dans de petite ruelle quand je sentis une odeur. Violente et douce à la fois, elle m’attira. Comme attiré par un aimant, je me dirigeais vers cette proie. Je la vis de dos. Une longue chevelure ébène, petite de taille, plutôt bien taillée. Une jolie demoiselle se tenait devant moi. Mais la chose la plus belle chez elle, était sn cou. J’entendais ce petit glougloutement de sang dans ses veines. C’était insoutenable … Il me la fallait. Vraiment. Je pouvais planter mes crocs dans sa chair fraiche de fillette innocente et m’en aller mais mes instincts de gentleman me revenaient, surtout devant les jeunes filles. Ainsi, je m’approchais d’elle, plaçant mon bras autour de sa taille, l’attirant contre moi, ma bouche au niveau de son oreille droite. Je fis glisser mon nez le long de son cou et sentit cette délicieuse odeur. J’en avais déjà l’eau à la bouche. Doucement, je lui susurrais.

Ce n’est pas le bon endroit pour trainer, surtout pour une frêle demoiselle comme vous … Vous pourriez, je sais pas, vous vous faire agresser par de vilains monstres… Ne serait-il pas préférable de rentrer chez vous ? Je pourrais peut être vous escortez là-bas … Qu’en pensez vous ?

L’idée était bonne et j’avais essayé d’insuffler beaucoup de note de séductions dans mes phrases. Je voulais la ramener chez elle, la vider et la laisser dans sa maison. Après tout, il est mieux de mourir chez soi. Enfin, je crois. Je passais une nouvelle fois ma langue sur mes crocs, berçant lentement l’enfante et attendant sa réponse.


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Kohaku Nonoké

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeSam 22 Sep - 0:23


Bien sûr que si que je connais mon chemin !
Enfin, à peu près...
« Eiji & Kohaku »




Je retraçai mentalement mon itinéraire, tentant de me dessiner, de tête, chacun de mes pas à travers la forêt, le quartier abandonné, le petit bout de plaine... mais plus j'essayais, plus il me paraissait difficile d'y voir clair dans tous ces sentiers, ces arbres, ces maisons en ruines... Tout se ressemblait. Tout était pareil, de toute façon. Je fus tiré de mes réflexions par des bruits de pas derrière moi.

« Kohaku, ne sors jamais toute seule la nuit », « Kohaku, ne parle pas aux inconnus », « Kohaku, ne t'approche pas des gens qui t'accostent dans la rue », et autres recommandations que tous les parents, les miens ne faisant pas exception, répètent à leurs enfants de génération en génération. Involontairement, je venais de transgresser toutes ces règles que j'avais pris soin de respecter des années durant. Une silhouette imposante par le fait que l'inconnu semblait mesurer 20 centimètres de plus que moi m'enserrait la taille par son bras, m'attirant plus près. Le jeune homme se pencha vers moi et, partant de mon oreille droite, descendit vers mon cou, comme pour humer mon odeur de plus près. C'était sûrement ce qu'il était en train de faire, d'ailleurs...

Ce n’est pas le bon endroit pour traîner, surtout pour une frêle demoiselle comme vous… Vous pourriez, je sais pas, vous faire agresser par de vilains monstres… Ne serait-il pas préférable de rentrer chez vous ? Je pourrais peut être vous escorter là-bas… Qu’en pensez vous ?

J'eus l'impression qu'il me parlait comme à une enfant, si ce n'est qu'il m'avait susurré ces mots à l'oreille d'une voix suave qui ne m'inspirait rien de bon. Je le sentis passer sa langue sur ses dents, frôlant mon cou au passage. Je frissonnai en me rendant compte à quel point son contact était froid. Je tentai de me dégager en le repoussant brutalement. Il ne desserra son étreinte que très peu, sûrement légèrement surpris, mais cela me suffit pour me tourner afin d'apercevoir le visage de mon interlocuteur. Je levai la tête vers lui, et mon regard se fixa aussitôt sur ses yeux rouges semblables à deux rubis. Je retins une exclamation, et mon cerveau se mit en marche très vite. Des yeux rouges, une peau froide, son nez humant mon odeur, sa bouche dans mon cou... un vampire. J'écarquillai les yeux et, tentant de garder mon calme, je secouai la tête :

Non, je vais me débrouiller. Je connais mon chemin. N'approchez pas plus près.

Je reculai un peu et traçai de mon pied une ligne imaginaire entre nous deux, sur les pavés poussiéreux. Puis je réessayai de me repasser l'itinéraire dans ma tête. Sans plus de succès que tout à l'heure. Je me retournai et désignai le chemin derrière moi en marmonnant, pensant à voix haute :

Je suis venue de par là. Non, de par là ! À moins que...

Je me retournai vers l'inconnu et baissai la tête pour réfléchir, me mordant la lèvre. Là c'est foutu pour la fille qui connait son chemin... Au pire, c'est pas trop grave, j'ai quand même le droit de refuser, non ?


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Eiji Hirawa

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeMer 26 Sep - 0:47

Il est l'heure de partir


L’odeur que dégageait la jeune fille était délicieuse. J’inspirais et expirais lourdement. Chacune de mes inspirations m’emportant son parfum dans le nez et me mettant l’eau à la bouche. Qu’elle avait l’air délicieuse … Je continuais de passer ma langue sur mes dents, effleurant son cou. Je la sentis frissonner. Je pouvais ressentir ses moindres gestes tellement je la serrais contre moi. Même ses sentiments, je les ressentais. C’était … excitant … Soudainement elle me repoussa, de quoi me faire sourire. Elle m’observa un peu, je ne me départis pas de mon sourire charmeur. Le cœur de la jeune fille s’affolait, créant une douce musique dans mes oreilles. Mon oreille était assez aiguisée pour entendre ce genre de petite chose. Elle avait peur même si elle essayait de ne pas le montrer. Elle secoua sa tête et j’observais sa longue chevelure ébène suivre le mouvement. La jolie demoiselle refusa ma demande et me dit de ne pas approcher. Je m’appuyais contre le mur la regardant essayer de me montrer un chemin. J’eu envie de rire en la voyant chercher quel chemin elle avait emprunté. Et bien, quel vilain mensonge … Toujours appuyé contre mon mur, j’éclatais d’un rire séduisant afin de lui montrer que j’étais toujours là et qu’elle allait être ma jolie proie. C’était la deuxième que je rencontrais qui n’était pas bête et qui était jolie. Dommage, j’allais devoir la tuer. Enfin … Mais quelle âge avait-elle ? Je lui en donnais quatorze, pas plus. Elle avait l’air très jeune. En même temps, plus la peau était jeune mieux elle était tendre. Pour mes canines encore fragiles, elle allait être parfaite. N’empêche, elle n’avait pas le langage d’une gamine … Ca me titillait vraiment ce truc. Je m’arrêtais de rire et la fixais, curieux. Pourquoi ne pas lui parler un peu ? En savoir plus sur elle, après que je pourrais aller chez elle pour voir ce qu’il y avait. Non, ce ne serait pas bien. Je ne suis pas si malhonnête quand même … Je relevais la tête et demanda de ma voix de baryton.

Dis moi, quel âge as-tu ? Tu me sembles un peu jeune pour trainer dans ces quartiers là … D’ailleurs qu’est-ce que tu fais ici ? Franchement, tu dois être une idiote pour venir ici sans le savoir …

Je me mis à sourire. J’espérais qu’elle allait réagir à cette remarque et qu’elle s’énerverait. Ce serait vraiment marrant, son sang serait plus chaud. Meilleur … Finalement, je fronçais les sourcils. Savait-elle qu’elle était morte ? Les rares idiotes avec qui j’avais parlé ne le savaient pas. Bon sang … Pourquoi me les rappeler ? Juste deux, il y en avait juste deux. D’ailleurs, je me rappelle les avoir mis dans mon lit … Il y avait une blonde, il me semble. Elle s’appelait Alexie, je crois … Je ne m’en rappelle plus. Ca remontait pourtant à deux semaines. Je grognais légèrement. La deuxième, je m’en rappelais clairement. Petite de taille, bien foutu, des cheveux longs, bouclés, bruns … Des yeux en amande, des fossettes, un adorable sourire … Une peau mate … Juste super belle, super bonne. Elle s’appelait Ambrine, c’était une jeune femme gentille, douce, intelligente. Si elle n’était pas morte, elle aurait travaillé dans la médecine. C’était la première avec laquelle j’avais discuté. Nous avions parlés pendant des heures durant. Elle m’avait raconté sa vie, j’avais fait de même. Puis je m’étais rappelé de ma sœur et j’avais baissé la tête. C’est à ce moment qu’elle m’avait prise dans ses bras. Son sang … Il sentait légèrement moins bon que celui de l’inconnue mais il m’avait beaucoup attiré. Alors quand elle avait essayé de me réconforter, je l’avais mordu. J’avais sentie son sang couler dans ma gorge et elle, juste un plaisir immense. Ca c’était terminé par une partie de jambe en l’air. A la fin, elle était morte. Je lui avais tout bu … Etais-je tombé amoureux à ce moment là ? Je ne crois pas, enfin je ne pourrais le dire. Je ne connaissais rien à l’amour et ma sœur m’avait tant charrié sur ca. Je souris froidement, oubliant la petite brunette. Je me redressais, énervé, et changeai de sens pour me retrouver face au mur. Je me laissais aller contre, main contre mes yeux à demi-clos. Méchamment, je sifflais vers la fille.

Barre toi si tu veux que rien ne t’arrives.

Je grimaçais. Il avait fallut que je me rappelle d’elle … Je soupirais, essayant de me calmer du mieux que je pouvais. J’attendais juste de ne plus sentir son odeur pour pouvoir me défouler sur le mur. Je continuais de me calmer, me concentrant sur les pas de la gamine.



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Kohaku Nonoké

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeSam 6 Oct - 3:34


Oops...



Comme je suis plus habituée, sans faire exprès j'ai effacé ce post là........ je vais trouver une solution. T . T"




Dernière édition par Kohaku Nonoké le Lun 15 Avr - 19:40, édité 4 fois
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Eiji Hirawa

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeDim 14 Avr - 6:45

❝ Adorable petite gazelle, tu es à moi ... ❞


J’ai les yeux fermés, je n’ose plus les ouvrir. J’essaye d’oublier. D’oublier que cette demoiselle en face de moi n’est qu’à quelque centimètre, que son sang m’a l’air tout à fait délicieux et chaud. Ma gorge me brûle, je me tourne et m’appuie contre le mur. Je ne veux pas la voir, je ne veux pas l’entendre. Elle y ressemble tellement … L’odeur, les yeux, les cheveux … On croirait que c’est elle. Mon dieu, je me retiens. Je ferme les poings contre le mur et essaye de retenir ma respiration. Je la mets en garde. En entendant ses pas, je souris. Pas di bête que ça la gamine. Je n’entends plus rien et je relâche enfin ma respiration. Je tombe à terre, mes paumes sur mes jambes. Ca m’épuise, je n’en peux vraiment plus. Pourquoi j’ai pensé à Ambrine ? Pourquoi ai-je parlé avec cette fille là … L’odeur de son sang me trotte dans la tête. Au bout de quelque seconde je me rends compte que j’ai de nouveau bloqué ma respiration. Je soupire. Je dois avoir l’air … pathétique. Mais alors complètement. Ma sœur aurait été là, elle se serait foutue de moi. Je ne mérite même pas mon statut de vampire. Pitoyable … Je suis dans un état pitoyable. Tu dois bien te marrer sœurette, là-haut. Je passe mes mains sur mon visage, retenant des rires psychopathes de sortir. Je n’ose plus bouger, tant ces gloussements m’étranglent. Soudain je l’entends. Sa voix remplie d’inquiétude. Ne s’est-elle toujours pas rendu compte que je veux la boire, la vider de son sang et me la faire par la même occasion ? Idiote, j’ai envie de dire. Tu n’es qu’innocence et naïveté. Pauvre gamine, je vais te boire jusqu’à ta dernière goutte de sang. Je la sens derrière moi. Tu sais ma petite, j’aimerais te croquer, te dévorer. Tu peux être le petit chaperon rouge et alors je serais peut être ton loup. Oui je le veux ma belle. Ce rire qui me brûle s’échappe. Je ne peux le retenir, il me secoue de tout mon corps. Je passe ma langue sur mes crocs acérés. Je me retourne. Je vais faire preuve d’une grande bonté avec toi, mon agneau. Je te mords et me délecte d’un peu de ton sang, laissant une trainée de plaisir en toi –et en moi, par la même occasion- ainsi que la marque que tu es à moi. Je reviendrais te voir. Je finis mon un tiers d’un litre sur six de la jeune fille et me redresse, rayonnant. Mes bras restent enroulés autour de son frêle corps, j’ai l’impression que si je la lâche, elle tombe. Vous savez son corps est tellement chaud, le contact de sa peau contre la mienne me brûle. Je la lâche et la regarde tendrement.

EIJI « Je te laisse le choix. Soit tu restes et nous discutons mais tu seras mon prochain repas, soit tu pars et je te traque. Dans tous les cas tu es mon repas, délicieuse petite gazelle. »

Je lui souris, dévoilant mes dents blanches. On ne voit déjà plus le sang. Je la regarde. Elle est toute petite et elle a l’air tellement faible dans mes bras. Je colle son corps au mien. Qu’est-ce que je suis bon mon dieu. Je mérite une récompense pour ne pas l’avoir tué. Je me baisse et lui susurre lentement à l’oreille.

EIJI « Alors que choisis-tu, adorable gazelle »

Il est vrai que je déploie mes talents de charmeur. Si ça marche tant mieux, je pourrais exposer son corps complètement exsangue au dessus de ma cheminée. Quel beau trophée … Décidément, tu ressembles de plus en plus à Ambrine ma jolie et cela accentue mon envie. Patience, rien qu’un peu de patience. Tu es déjà à moi mais, seulement, tu es vivante. Je me rends compte que je viens de changer de personnalité. Je passe de personnage en colère au coureur de jupons. Je rigole et lâche la brebis apeurée. Elle ne part pas, j’en déduis qu’elle restera ici avec moi. Sage décision, ainsi tu auras la vie sauve. Ma main s’égare dans sa chevelure ébène et mon esprit divague, un sourire collé aux lèvres. Elle ne bouge pas. J’espère que tout ça la rend mal à l’aise. Cette fois je me détache d’elle et me tourne pour ne pas la regarder. Son odeur me fait perdre la tête et je deviens cet obsédé que j’étais il y a cinq minutes. J’ai envie de jouer. Etrange, non ? Je le savais que cette gazelle me détraque mentalement. Je m’éloigne et me tourne d’un coup vers elle, la faisant sursauter au passage. D’une voix compétemment mielleuse, je lui dis.

EIJI « Ca te dis de jouer ? Genre un … cache-cache ! Si tu me trouves, je ferais ce que tu voudras de moi et mon corps mais, si je te trouve, tu finis dans mon lit. Alors ? Dis oui, je trouve que c’est un bon deal. En plus je te laisse comme avantage, le fait que je ne me servirais pas de mon odorat surdéveloppé. Aller accepte, tu verras, on s’amusera bien tous les deux … »

Hors-Rp; Et voilà, désolée mais je croyais ce fow' complétement mort ... Si tu veux qu'on tente de le raviver, envoie moi un MP et on en discute (: Voilà, en espérant que ce Rp te plaise ♥
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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeLun 15 Avr - 19:37


‘‘Just wait and see.’’


Être son ‘‘repas’’ ? Alors c’est cette sensation là que ça fait ? En fait, vu sous cet angle, ça procure plutôt une sensation de plaisir intense et à moitié bestial. Un truc que j’avais encore jamais éprouvé jusque-là. Moi qui avais toujours pensé que se faire mordre par un vampire faisait un mal de chien… Comme quoi même moi je pense mal parfois – ma tête passe encore les portes, oui, merci.
A peine sortie de ma spirale de douleur agréable, voilà que je l’entendais me proposer quelque chose. Bon, génial comme ultimatum. En résumé : ‘‘Soit on discute et j’te bouffe après, soit t’essayes de m’échapper et je te bouffe quand même ensuite.’’ Il est collé à moi. Me fait un grand sourire, dévoilant ses dents blanches, alignées, et surtout… acérées. En voilà au moins un qui a l’air de s’amuser. Comme un gosse à qui on aurait donné un bonbon. Ou un loup à qui on aurait donné un agneau ; moi. Oui, le jouet, la souris, l’agneau, c’est moi. Le gosse, le chat, le loup. C’est lui. Sauf que là, pas de parent pour lui dire d’arrêter. Pas de chien pour lui taper sur la tronche. Pas de berger pour lui tirer dessus. Juste lui et moi. Manger ou être mangée ; où suis-je dans la chaîne alimentaire ?

Alors que choisis-tu, adorable gazelle ?

Ah oui parce que ça aussi c’est nouveau. Je suis une gazelle, et lui le lion. Décidément pas très rassurant. Je dirais même que c’est de pire en pire… Ses rires et son air de psychopathe me font peur. Je n’ose plus trop bouger. On sait jamais avec les fous… Il se lève. Laisse tarder sa main dans mes cheveux. Se tourne. Regarde ailleurs. J’ai peur. Il me fait peur. Je n’ose décidément plus bouger. Plus un geste. C’est à peine si je respire. Je réfléchis très très vite. A quoi ? Je serais incapable de vous en faire le compte-rendu. J’oubliais mes pensées aussi vite qu’elles venaient à mon cerveau. Il se retourna brusquement. Je sursautai, réprimai un cri. Son regard me fit peur, lui aussi. En fait, tout chez cet homme inspirait la peur. Grand, beau, et… fou à lier. Le profil type du serial-killer/psychopathe de service. Parfait pour un roman ; pas pour la vraie vie. Enfin, si l’on pouvait toujours se considérer vivant dans un monde parallèle comme celui-ci…

Ça te dit de jouer ? Genre un … cache-cache ! Si tu me trouves, je ferais ce que tu voudras de moi et mon corps mais, si je te trouve, tu finis dans mon lit. Alors ? Dis oui, je trouve que c’est un bon deal. En plus je te laisse comme avantage, le fait que je ne me servirais pas de mon odorat surdéveloppé. Allez accepte, tu verras, on s’amusera bien tous les deux …

Je faillis demander si j’avais le droit de dire non. De toute façon, les jeux, c’est pas mon truc. Je perds tout le temps. Quel que soit le jeu. Que ce soit un jeu de société ou un jeu sportif, à chaque fois j’ai la poisse. Et ce mec, là, c’est le genre de type qui gagne tout le temps. A cet instant, c’était ma virginité qu’il mettait en jeu. Et si je me surpassais pas un petit peu – beaucoup –, j’allais la perdre. Je m’appuyai contre le mur pour me relever, et pesai mes mots pendant de longues secondes avant de répondre, à contrecoeur :

J’ai pas envie de jouer. Mais ça sonne plus comme un ordre que comme une question. Compte une minute trente. J’vais me cacher…

Sans attendre de réponse, je partis en courant vers la forêt, du côté où je croyais être venue. Tout allait vite, beaucoup trop vite. Fuir le plus loin possible, ou me plier à son jeu et me cacher tout en espérant le trouver avant que lui ne me retrouve ? Je décidai finalement de ne pas l’énerver plus que ça. Je courus jusqu’à l’endroit où forêt et vieille ville se rejoignaient. J’enlevai mes chaussures, et les envoyai dans une allée parallèle à la grande rue, avant de partir dans la direction opposée. Brouiller les pistes. Même si je doutais qu’il se fasse avoir, et qu’il pouvait bien tricher s’il en avait envie, je n’en saurais jamais rien.
Une impasse… J’avançai prudemment, craignant de voir surgir un fantôme ou autre créature n’existant finalement que dans mon imagination. Je m’arrêtai et jetai un coup d’œil autour de moi. Dans la ruelle exigüe, trois petites portes. Trois petites maisons de pierre, serrées les unes contre les autres. Deux en face, et la troisième devant moi, au fond. Ma main se posa sur la poignée de la dernière porte. Elle s’ouvrit. Je retins mon souffle et entrai, poussant la porte derrière moi. Mes doigts poussèrent le loquet. Une odeur de renfermé me saisit à la gorge. Je toussai, mais je repris ma marche et partis en exploration. Sur ma droite, une petite cuisine aux carreaux poussiéreux, certains éclatés. A gauche, une salle qui avait dû un jour être un séjour, meublé d’un seul canapé démodé avec des ressorts dépassant des coussins. Je m’approchai de la seule fenêtre donnant sur l’impasse et tirai le rideau. Il me resta dans les mains et je manquai de me faire assommer par la tringle qui se détacha elle aussi. Laissant tout ce bazar par terre, je montai l’escalier, peu rassurée. Mais, s’il grinçait un peu, il ne céda pas sous mon poids.
Là-haut, une salle de bains et deux chambres. Je me dirigeai d’office vers la grande chambre, n’ayant plus trop envie de prendre des risques avec des objets qui me tombent dessus ; moins on se balade, moins il y a de risques. Je fis un rapide état des lieux. Un lit, une armoire, et une vieille malle en ferraille. Il ne me restait plus beaucoup de temps. Peut-être l’homme était-il déjà parti à ma recherche. J’ouvris la malle. Elle contenait un livre, quelques peluches et des vêtements à demi rongés par les mites. Je mis une jambe dedans, puis l’autre, et m’y accroupis. Je tirai le couvercle et il se referma sur moi.
J’avais choisi la défense. Me cacher plutôt que de le chercher. J’ai toujours détesté être sur le terrain. Ne restait plus qu’à attendre et à espérer qu’il ne me trouve pas. L’espoir fait vivre, n’est-il pas…


H.-RP. ; Pas grave, je me disais pareil x) J't'envoie un MP, et le RP était juste perfect. :3 ♥




Dernière édition par Kohaku Nonoké le Ven 26 Avr - 12:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeMar 23 Avr - 6:35

❝ Le verre, c'est joli et ça fait mal. ❞


KOHAKU « J’ai pas envie de jouer. Mais ça sonne plus comme un ordre que comme une question. Compte une minute trente. J’vais me cacher… »

Elle n’est pas si bête que ça, ça me plait bien. Je souris un peu plus. Je passe ma main dans ses cheveux, encore une fois. Ca doit faire plutôt pervers mais je m’en fou pour tout dire. J’aime beaucoup la texture de sa chevelure ébène, elle est agréable. Elle me fait vraiment penser à elle. Suite à son petit ordre, je me tourne et me met à compter. Je cherche des positions à tester au lit. Je suis sur de gagner donc c’est normal que j’y pense déjà. Rien qu’au rougissement qu’elle avait, je peux dire qu’elle est encore vierge. Quelle plaisir sera de la pervertir. Pauvre petite mouche prise dans ma toile, je ne te lâcherais pas « 60, 61, 62, 63 … ». Qu’est-ce que c’est long une minute trente, surtout à compter. Mais bon, il ne reste que trente secondes. J’espère qu’elle est bien cachée parce que sinon c’est pas drôle. Et oui, il faut que je mette un bon temps à la chercher, ça m’ouvre plus l’appétit. Lentement je sens l’air juste pour savoir si elle s’est enfuit ou non. Ca n’a pas l’air alors je me met à courir. Je cours, non, je trottine plus qu’autre chose. En même temps, je m’excite un peu tout seul. Si je la trouve en premier et bien je pourrais … Je frémis rien qu’à cette pensée. Franchement quelle plaisir de savoir … Je passe ma langue sur mes lèvres et avance. Son odeur est proche, même pas besoin d’utiliser mon odorat surdéveloppé pour le savoir. Les commissures de mes lèvres s’étirent un peu plus puis redescendent soudainement. Elle m’a bien eu. Je lui ferais payer au centuple. Devant moi s’étalent ses chaussures. Elle brouille les pistes la sale peste. Seulement je suis pas si con que ça, tout le monde saurait qu’elle est partie dans l’autre sens. Elle me prend vraiment pour un idiot ou quoi ? Bref. Je me dirige donc dans la direction opposée aux chaussures et débouche dans une impasse. Obligé, je suis obligé de le faire. Je la veux vraiment. Je relève la tête et capte une petite brise. Je renifle, un peu comme un chien mais sans bruit. Je la sens. Je reste quelques minutes dehors à sentir son parfum. Hmm … Qu’est-ce que je fais ici déjà ? Ah oui, je viens chercher ma proie. Comment s’appelle t-elle déjà ? Est-ce que je lui ai demandé ? Non, il ne me semble pas. Je soupire, c’est moins drôle ainsi. Elle ne connait pas le mien non plus. Je lui ai juste donné un surnom à ma gazelle mais rien de plus. Je secoue la tête et passe ma main dans ma chevelure aussi noire que celle de l’adorable demoiselle. J’avance vers la première maison et entre. Rien ne me dit qu’un être vivant se cache ici. Je sors et tente celle du fond.

J’y trouve beaucoup de chose de cassé. Je regarde la trace de pas dans la poussière. C’est elle, j’en suis sure. Je me tourne et avise un cadre photo. Je m’avance lentement et le saisit avec précaution. Un homme, à peine plus âgé que moi, pose avec une petite fille a la chevelure blanche. Je pense que c’est sa sœur. Je souris. Il a de la chance de l’avoir avec lui. La mienne, je ne l’ai plus … Nouvelle secousse de la tête. Finalement, je tombe par terre, entrainant le cadre dans ma chute. Je tombe dans un fracas et ne peux m’empêcher de crier des tas d’insultes. Le cadre se casse et des morceaux de verres se coincent dans ma main. Je me mords fortement les lèvres et me relève. A quoi servirait de rester par terre ? A rien, n’est-ce pas ? Bon, comme c’est une maison, il doit forcement y avoir une trousse de secours quelque part. Je commence à monter et peste contre le grincement des escaliers. Cette maison est très vieille si j’en crois le bois. Je continu mon avancée et tombe dans une chambre. L’odeur de ma gazelle est très forte dans cette pièce. Je ne peux m’empêcher de ricaner. Elle est tout près, elle est pas loin. Je place mon pied gauche devant moi, ma main droite saignant. J’ai la tête qui tourne un peu, le bois grince, je vois un sac. Non, elle peut pas rentrer dedans elle est pas assez fine pour. Je cherche dans cette chambre, fouille les pièces alentours. Je ne la trouve pas. Ce sac … Est-ce qu’elle … Ca me semble complètement invraisemblable. Je m’approche du sac et l’ouvre subitement. Ses cheveux volètent sous le petit coup sec que j’ai mis pour ouvrir ce fichu sac. Je baisse le sac et la prend dans mes bras. Une main sous sa cuisse et l’autre dans son dos. Je la pose sur le lit et lui montre la main saignante. Je change de nouveau de personnalité, devenant tendre. Je caresse son visage dont les traits sont tordus par une espèce de peur afin de la calmer. Je ne sais pas s’il se passera quelque chose. Je ne sais plus ce que je veux. Si je veux qu’elle me soigne parce que le verre ça fait très mal. Je baisse la tête et la regarde par-dessous mes cils –de façon charmante hein- et lui murmure.

EIJI « Soigne moi, s’il te plait. J’ai mal, très mal … Le verre, c’est plus douloureux que ce que je ne le pensais. Pour l’instant, tu n’auras rien. Soigne-moi, je t’en pris. Au fait quel est ton nom ?»

Je change légèrement de sujet afin de faire en sorte qu’elle ne refuse pas de soigner ma main.

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeVen 26 Avr - 12:56


Il ne faut pas jouer avec le feu... ni avec un vampire.


Je sursaute. Je crois bien que j’ai failli m’endormir. J’entends des bruits en bas. Des pas. Une chute. Des éclats… des éclats de verre. Puis de nouveau des pas. Des grincements. Il se rapproche. Je l’entends. Il ouvre la porte de la chambre, fait le tour de la pièce. Laisse échapper un petit ricanement qui-fait-peur. Regarde un peu partout. S’arrête quelques instants devant la malle pour réfléchir. Je me recroqueville sur moi-même. C’est foutu, il sait que je suis là, il va découvrir ma cachette d’un instant à l’autre… puis il s’éloigne, repart dans l’autre sens. Je souffle et me rends compte que j’avais arrêté de respirer pendant quelques secondes. Je l’entends explorer les deux autres pièces du petit étage, et croise les doigts pour qu’il sorte et aille chercher ailleurs. Je n’ai pas dû prier assez fort, puisqu’il revient à présent sur ses pas, s’approche de la malle, et, après un instant de réflexion, l’ouvre d’un coup sec. Je me mords la lèvre, me maudissant intérieurement d’être aussi nulle. Je lève lentement la tête vers lui, et l’observe tandis qu’il me sort de la malle et me soulève. Sa main gauche se pose dans mon dos, et sa main droite sous ma cuisse. Je sursaute en sentant quelque chose me piquer et s’enfoncer légèrement dans la peau fine de ma cuisse. L’inconnu me pose délicatement sur le lit et je m’y assieds, sans même tenter de m’échapper. De toute façon, il court sûrement beaucoup plus vite que moi.
Je scrute son visage. Son expression est indéchiffrable. Je ne serais pas étonnée si son deuxième prénom était un truc du genre… « Monsieur Mystère » ! Ça lui irait tellement bien. Ça lui ôterait juste toute crédibilité, mais bon. Est-il fâché parce que je me suis payée sa tête avec l’histoire des chaussures ? Content de lui parce qu’il a réussi à me trouver ? Ou alors, il est super crevé parce qu’il a eu un mal de chien à me trouver ! Non, ça ça m’étonnerait. Enfin, c’est beau de rêver, non ?
Au fait, je lui donne des surnoms et lui invente des prénoms cachés inexistants, mais je ne sais même pas comment il s’appelle en réalité. Voyons voir, qu’est-ce qui lui irait bien…

Soigne moi, s’il te plaît. J’ai mal, très mal … Le verre, c’est plus douloureux que ce que je pensais. Pour l’instant, tu n’auras rien. Soigne-moi, je t’en prie. Au fait quel est ton nom ?

L’homme me sort de mes réflexions intenses en me montrant l’intérieur de sa main droite. Sa paume en sang était constellée d’éclats de verre enfoncés dans la chair. Ma réaction vint immédiatement : je fis un bond en arrière et tombai du lit, sur les fesses. J’ai toujours eu peur du sang, et de tous ces autres trucs et machins à l’intérieur du corps. Il m’est souvent arrivé de m’évanouir après m’être coupée. D’après mon médecin, je suis ‘‘hématophobe’’. D’après moi, j’ai juste la trouille du sang. Apparemment ça veut dire la même chose, sauf que ma version est moins compliquée. Je me relève, tenant à peine sur mes jambes tellement elles tremblent. Je reviens m’asseoir près de lui. Bon, procédons par ordre. D’abord, trouver de quoi le soigner. Une trousse de secours ou quelque chose du genre… Je lui dis de ne pas bouger, que je revenais tout de suite, tout en évitant de jeter un œil vers lui, comme si rien que le fait de le regarder pouvait me faire défaillir.
Je me dirigeai vers la pièce à gauche, la salle de bains. Une baignoire, des chiottes, un lavabo, bon, jusque-là rien de bien extraordinaire. Ne sachant par où commencer, je décidai de fouiller tous les placards un par un. Je ne parvins à trouver que du sparadrap à découper, et du désinfectant (sûrement peu efficace depuis le temps qu’il devait être là). C’était déjà ça… J’appelai le ‘‘blessé grave’’ resté dans la pièce d’à côté, d’un « Euuh, monsieur l’inconnu, faudrait que tu viennes… » très maladroit. J’ouvris le robinet, me lavai les mains puis détournai la tête pour lui laisser la place.

Faudrait que tu mettes ta main sous l’eau. Ça enlèverait au moins le sang…

Comble de l’ironie, c’est lui le vampire, et c’est moi, qui aie peur du sang, qui doit le soigner. J’attendis qu’il ait fini, puis m’assis sur le bord de la baignoire, respirai un bon coup et saisis la main de l’homme. J’entrepris d’ôter les morceaux de verre de sa paume, et me les enfonçai dans les doigts au passage. Je m’efforçai de ne pas y faire attention, même si tout ce sang me donnait vraiment des haut-le-cœur. Après avoir envoyé tous les morceaux de verre dans la baignoire, qui, de toute façon, ne servirait sûrement plus jamais, je désinfectai et lui fis un pansement du mieux que je le pouvais, et de façon à ne pas le gêner dans ses mouvements. En finissant son bandage, je répondis à sa question.

Moi, c’est Kohaku. Et toi, tu t’appelles comment ? Ça te va comme ça le pansement ou pas ?

Je n’osais pas regarder mes mains, craignant d’avoir atteint ma limite de trucs flippants pour aujourd’hui. Trop, c’est trop, et moins j’en vois mieux je me porte. Je passai de nouveau mes mains sous l’eau, mais les saignements persistaient. Je soupirai et me rassis, alors que mes jambes se remettaient à trembler.


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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeDim 5 Mai - 2:51

❝ Passons aux choses sérieuses. ❞


Ses grands yeux s’ouvrent en grand en voyant le sang qui coule de ma main et elle fait bond en arrière. Je n’ai jamais vu quelqu’un faire un bond en arrière en voyant du sang, la brebis fut la première. Je la regarde, amusé par sa peur. Alors, comme ça, ma petite brebis a peur du sang. Une hématophobe. Trop mignon pour moi. Je sens mes joues se chauffer, signe que je rougis. Quel idiot, si elle me voit ainsi, elle va penser qu’elle m’intimide alors que pas du tout. Juste qu’imaginer des choses mignonnes et bah ca me fait rougir mais c’est tout. Je secoue la tête et détourne le regard de la demoiselle tombée sur ses fesses. Enfin je regarde ma main. Ca fait mal quand même. Très mal même. C’est une enflure le verre. C’est comme une rose. C’est beau mais ça fait mal. En gros t’y touche pas, compris Eiji ? Ouaip mamzelle conscience. Je souris intérieurement tandis que ma gazelle s’active à me soigner malgré sa peur. Je la ressens entièrement. J’ai envie d’utiliser mon pouvoir pour la calmer mais je ne l’ai jamais fait sur quelqu’un qui n’en est pas conscient et j’ai peur de la blesser. Elle ressemble tellement à ma sœur que ça me ferait mal au cœur de la blesser. Par contre sa ressemblance ne me fait rien au niveau de mes désirs. Qu’elle y ressemble ou pas, j’ai envie de coucher avec elle. Ouais j’me mens pas, c’est ce que je veux quoi. Je tressaille quand Mademoiselle l’Innocente m’appelle pour que je vienne me rincer la main. Je sens qu’elle est mal de voir tout ce sang. Peut être a-t-elle atteint une limite ? Quelle fasse un malaise serait aussi con pour moi que pour elle. Je me mords la langue en l’imaginant tombé dans les pommes. Cette gamine est vraiment mignonne et ça m’énerve. Elle me semble tellement innocente que c’est … étrange. Peut être que c’est une psychopathe refoulée. Je plisse les yeux. Ce serait encore plus drôle de jouer avec elle. Elle me fit un pansement rapide mais qui avait l’air de tenir. Ses mains frôlent les miennes et je souris. Sa peau est douce.

KOHAKU « »

Son prénom est aussi suave que sa peau. Bon maintenant que dois je faire ? Je regarde le bandage et le resserre un peu plus. Une douleur vive traverse ma paume, je grimace. Mais bon pour guérir, il faut souffrir. Sans m’en rendre compte j’utilise mon pouvoir pour dévier la douleur. Une douceur me prend ainsi que la petite Kohaku. Un bruit retentit. Enorme, puissant qui m’a fait sursauter. Elle est encore tombée. Je la fixe, inconsciente sur le sol. Quelques mèches couvrent son visage endormi. J’peux pas la laisser sur du carrelage. C’est pas confortable. Je vais la mettre là où nous serons à son réveil, c’est-à-dire le lit. Comme ça pas besoin de se déplacer. Je souris, fier de moi. Mes mains vinrent se placer sous la demoiselle et je me relève. Je flanche un peu au début. Pas qu’elle est lourde mais elle pèse quand même. Bon, il faut que j’évite de la faire cogner dans les murs, c’est le mieux pour elle. Techniquement pour moi aussi, ca m’évitera de me faire taper. Je la pose doucement sur le lit et la regarde. Ses lèvres, elles semblent m’appeler où je rêve. Et si je fais mon affaire et que je la laisse ici ? Non, c’est mieux quand elle se réveillera mais ca peut durer longtemps. Je vais l’aider. Je pose mes mains de chaque côté de son visage et mes jambes de chaque côté de son corps. Finalement je lui met une simple claque avant de déclarer.

EIJI « Tu peux m’appeler Mon Dieu, ça ira très bien pour nos petites affaires … Intéressant au niveau du décolleté, j’irais bien voir plus loin, moi. »

Lentement je pose un baiser dans son cou avant de déchirer sa chemise à l’aide de mon couteau. Sa poitrine est vraiment magnifique. Je sais que c’est pervers mais bon. Son soutif est vraiment sexy. Il ne me reste plus grand-chose à faire maintenant que l’excitation est là : lui faire ressentir la même chose que ce que je ressens. Maintenant, tout va commencer. Tout ce que j’attendais. Je sors les crocs et approche mon visage de son cou. Je les plante délicatement et commence à boire. J’aimerais vraiment qu’on fasse ça maintenant. Je colle mon corps au sien et accentue un peu la vitesse. Son sang est enivrant, je n’en peux plus, je veux le faire mais i faut que j’attende de sentir son excitation pour faire quelque chose.

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MessageSujet: Re: Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku   Tiens, ce serait-y pas l'heure du dîner ? ~ #Eiji&Kohaku Icon_minitimeMer 8 Mai - 11:31



Je te déteste.
Enfin, je crois...




Qu’est-ce qu’il se passe ? Je ne vois rien. Mais j’entends quelqu’un d’autre. Une respiration, un frottement de draps… Aïe ! Un choc contre ma joue. Il vient de me mettre une claque ou c’est mon imagination ? Je remue. Tourne la tête. Me heurte à quelque chose… ou plutôt à quelqu’un. Oh. Une voix. Sa voix ? Sûrement. Que dit-il ? Ça, je n’en sais rien. Ses paroles me parviennent hachées et incompréhensibles, lointaines et étouffées.
C’est bizarre… Je ne sais pas si vous avez déjà eu une anesthésie générale. Vous savez, en salle de réveil, vous êtes réveillé de l’esprit, mais pas du corps. Vous pouvez penser, mais pas bouger (en dehors des réflexes, mais ça vous commandez pas), donc pas ouvrir les yeux, et vous entendez très vaguement, sans distinguer grand-chose. Eh bien là, c’est ça. Sauf que comme une c**** je me suis évanouie. J’ai décidément aucune volonté. Oui, je me souviens maintenant ! J’ai vu son sang, j’ai tremblé et là, boum, je suis tombée. D’ailleurs, où suis-je ? Pas sur le carrelage en tout cas. Serait-ce… hm, merde, c’est qu’il a pas abandonné l’idée l’autre pervers. Je frissonne. Il vient de déposer un baiser dans mon cou. Je sens ma chemise s’ouvrir soudainement. Je panique, mon cerveau envoie partout l’ordre de se barrer d’ici, quitte à sauter par la fenêtre. Mais plus rien ne répond. « Krr, krr, connexions avec la tour de contrôle coupées, veuillez réessayer plus tard, merci au r’voir. » On se croirait vraiment dans un avion en plein crash, ça commence à devenir n’importe quoi là-dedans. J’ai beau presser tous les boutons, je ne suis toujours capable que de penser. Complètement affolée, je ne l’avais même pas senti venir. Je sursautai et mes yeux s’ouvrirent brutalement.
Ouf, connexion rétablie. Une douleur vive me transperça le cou, et je lâchai un cri. Mais la douleur se transforma vite pour la sensation que j’avais éprouvée la première fois qu’il m’avait mordu. Du… plaisir ? M’oui, je crois que c’est comme ça que ça s’appelle. Quand il eut fini, j’aurais été incapable de vous dire combien de temps cela avait duré. Quelques secondes, quelques minutes ? Je n’en avais aucune idée. Il m’a fait perdre toute notion du temps. J’ai l’impression d’être ici, avec lui, depuis une éternité. Je me rends compte que je ne connais toujours pas son nom. Peut-être est-ce cela qu’il m’a dit tout à l’heure, le truc que je n’ai pas compris ?... en fait non, après réflexion, il me semble aussi insaisissable qu’une anguille, et il aurait très bien pu me répondre une connerie exprès. Je suis vraiment naïve, c’est pas possible. Ça en devient limite grave là… Je tourne la tête vers l’homme. Il s’est redressé. Je sens son regard insistant sur moi. Il passe sa langue sur ses lèvres, effaçant les dernières traces de mon sang. Berk. Il ne faut pas que j’y pense, une fois suffit. Son corps se colle au mien. Il approche de nouveau son visage du mien, ses lèvres viennent chercher les miennes. Mon cœur bat plus vite. P’tain Koha’, mais qu’est-ce que tu fais ? Ressaisis-toi ! T’es conne ou quoi ? Et si j’étais en train de… non, c’est pas possible. Je ne peux pas apprécier un type pareil. Séducteur, vampire, obsédé, manipulateur, psychopathe, sadique… il a tous les défauts du monde !
Je lui mordis la langue violemment, les larmes aux yeux. Il recula, surpris. Je glissai ma main dans ma poche. Des mouchoirs, une bague, et… j’en sortis mon Bic 4-couleurs. Le tenant dans mon petit poing serré, la mine pointée vers le démon, j’instaurai une distance de sécurité entre nos deux visages.

   ▬ « Arrête ! T- tu me fais peur… Arrête, sinon je… »

Merde, sinon je quoi ? Ça c’est le mot à double-tranchant. Si on le sort sans réfléchir à ce qu’on va dire ensuite – ce qui arrive, il faut bien l’avouer, dans 99% des cas, et je suis une spécialiste –, ça ôte toute crédibilité à la menace. Par contre, si derrière on a un argument qui tient la route, ça peut le faire. Mais comment une gamine (même si j’ai 17 ans, wo, eh !) avec un bic 4-couleurs comme seule arme, pourrait bien représenter un danger pour un homme comme lui ? Il pourrait me contrôler en ayant à lever que le petit doigt.

   ▬ « … Sinon je te le plante dans l’œil. »

Lâchai-je finalement en désignant mon crayon. Note pour plus tard : avoir des trucs utiles dans les poches. Enfin, plus utiles qu’un 4-couleurs quoi… Ah, et des menaces qui tiennent la route, aussi.
Je le fixe un court instant dans les yeux. Ils sont rouges ; rouge sang. Je frémis, baisse la tête et essaye de me dégager. Il pèse sur moi de tout son poids. Quel manipulateur. Impossible de lui échapper, à croire qu’il contrôle tout comme ça lui chante. Je rougis de le sentir si près, mais aussi d’avoir à m’auto-engueuler intérieurement pour me convaincre que je le déteste. J'aimerais bien connaître son prénom, même si ça ne m'avancerait pas beaucoup. Il connait le mien, alors pourquoi n'aurais-je pas le droit de savoir le sien ? Je voudrais lui demander, mais j'ai la gorge aussi sèche que le Sahara. Et puis en fait, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de lui parler. Il me fait peur.



Codage © Krysthal/Kohaku on FY


Dernière édition par Kohaku Nonoké le Mar 6 Aoû - 10:58, édité 1 fois
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